Résumé

Au cours des 20 dernières années, plus de 3 millions de personnes ont perdu la vie dans le monde dans des catastrophes naturelles à grande échelle, la majorité d'entre eux dans les pays en développement. La situation est particulièrement problématique en Afrique, un continent qui est très exposée aux effets négatifs du changement climatique.

« Réduire les risques de catastrophes naturelles et causées par l’homme, et améliorer la capacité de répondre aux situations d'urgence» a été identifié à juste titre comme l'un des principaux problèmes de société à traiter dans le cadre du programme «Les TIC (Technologies de l’Information et des Communications) pour le développement durable ».

Un grand nombre de ces 3 millions de vies perdues auraient pu être sauvées par une meilleure prévention (surveillance), détection (alerte précoce) et gestion de ces catastrophes (planification et le déploiement de forces dès le déclenchement de la crise).

Des solutions basées sur les TIC peuvent jouer ici un rôle crucial, car elles peuvent réduire les risques auxquels la population africaine est exposée ; d’où la nécessité d'une information adéquate sur les TIC utilisées pour les DRM (gestion des risques de catastrophes). De nombreux parties prenantes africaines pourraient bénéficier de la connaissance et l'expérience qui est déjà disponible ailleurs.

En dépit de l'urgence, de nombreux pays africains ne peuvent pas se permettre le dernier cri des solutions TIC modernes. Néanmoins, certaines des solutions TIC moins innovantes ont déjà prouvé leur valeur en Afrique, et d’autres TIC sembleraient prometteuses, mais doivent être soigneusement examinées et éventuellement adaptées au terrain africain. Dans ce contexte AIDA va tester si l’infrastructure GEONETCast existante peut être réutilisée comme un système d’alerte d’urgence.

Par conséquent, le partage des connaissances, d'expériences et de bonnes pratiques à propos de TIC pour les DRM d’un coût abordable et utilisées avec succès en cas de catastrophes et de gestion des risques en Afrique, est de la plus haute importance.

AÏDA va dresser un tableau de la situation des TIC en Afrique pour les DRM, acquérir les connaissances, partager et diffuser les meilleures pratiques sur les TIC abordables pour les DRM en Afrique.

AIDA va se concentrer sur des systèmes existants, des exemples concrets qui marchent et encourager les gens à apprendre les uns des autres, grâce entre autres à la coopération étroite avec AARSE et EUMETSAT et au sein du réseau UNEDRA. AIDA peut de ce fait avoir un grand impact malgré son budget limité.

L'ambition ultime est de partager et de promouvoir les meilleures pratiques parmi les parties prenantes en Afrique pour encourager la plus large déploiement des solutions TIC qui ont fait leurs preuves dans la gestion des catastrophes en Afrique.

Partenaires

	Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek Belgique
	Ardhi University / Disaster Management Training Center Tanzanie
	Council for Scientific and Industrial Research Afrique du Sud
	European Organization for the Exploitation of Meteorological Satellites Allemagne
	Federal University of Technology, Minna Nigéria
	Institut d'Économie Rurale du Mali Mali
	International Institute for Geo-Information Science and Earth Observation Pays-Bas
	Net QI France
	Geosat Technology France

Feu de brousse, Sénégal

Avancement

Domaines d'action

Ce projet couvre les domaines suivants :

• Catastrophes
• Environnement
• TIC

Financement

Ce projet est co-financé par la Commission européenne.

Rôle de TSF

Technologies Sans Frontières, grâce à l'expérience de ses membres dans les pays occidentaux ainsi qu'en Afrique, prend en charge la tache WP3 "Exploring ICT trends for DRM in Africa" du projet AÏDA.

En tant qu’organisation sans but lucratif travaillant sur le terrain, TSF a une excellente perception de toutes les solutions TIC sur le continent et des besoins pour l'avenir, cette vision étant indépendante des vendeurs de solutions.